Une première dans l’histoire de la royauté mondiale et cela se déroule en Espagne. Dans l’affaire opposant Juan Carlos à la justice espagnole, certaines restitutions sont en train d’être effectuées. Pourrait-on parler d’une justice au-dessus de la couronne ?
Juan-Carlos et la Justice : les faits
Le début de l’histoire fait office de scandale lors que le régent est accusé de détournement fiscal avéré. Suite à cela il fut répudié par le roi actuel son fils, Felipe VI, mais tout en n’obstruant pas les décisions de justice. A cet effet, la justice espagnole a réussi à découvrir une fortune cachée plus certains détournements. Les frais de voyages et autres services sont fournis par « la fondation Zagatka ». Cette fondation avait pour gestionnaire un cousin lointain, ce qui d’ailleurs plus compromettant. D’un autre côté le roi d’Espagne a restitué la somme de 680 000 euros pour « donations ». Ces quelques paiements décidés par la justice espagnole pour mettre au clair la situation fiscale du Roi prouvent l’exemplarité de l’administration actuelle. Par ailleurs, le roi a rétribué 4,4 millions au Trésor public du pays suite aux décisions de justice.
Cas Juan-Carlos : signal fort pour tout dirigeant
Même si Juan-Carlos n’est plus au pouvoir, c’est un signal fort qu’envoie l’Espagne au reste du monde. Sans ouvrir une chasse aux sorcières, cet acte se veut empli de l’exemplarité dans les affaires publiques qu’on soit roi ou chef d’État. Les décisions de la Justice de faire payer toutes les sommes de la fortune suisse de Juan-Calos, qui ont fait objet d’évasions fiscales sont de l’ordre de la justice. Quant à la répudiation du roi, Juan-Carlos par son fils, le régent actuel, est d’ordre étatique surtout qu’un mouvement anti-monarchie était né dans le temps. Déjà il est quand même louable que les sommes soient en train d’être restituées, cela servira de précédent et de sagesse dans l’administration.